Le diabète de type 1
La personne diabétique de type 1 dépend d'injections
quotidiennes d’insuline pour vivre.
Ce type de diabète apparaît le
plus souvent pendant l'enfance, à l'adolescence ou au début de l'âge adulte,
rarement chez les personnes plus âgées. Il touche environ 10 % des personnes
diabétiques. Le diabète de type 1 était autrefois connu sous le nom de
diabète insulinodépendant ou
diabète juvénile. Il se caractérise par l'absence totale de production d'insuline.
La personne diabétique de type 1 dépend donc d'injections quotidiennes
d’insuline ou d'une pompe à
insuline pour assurer sa survie.
Les causes
Les causes exactes de
l'apparition du diabète de type 1 demeurent inconnues. Dans la majorité des
cas, les cellules qui produisent l’insuline (cellules bêta), situées
dans le pancréas,
sont détruites par le système immunitaire. Le processus de destruction évolue
habituellement sur plusieurs années. Il débute bien avant l’apparition des
premiers symptômes de la maladie.
On ne sait pas ce qui déclenche
cette attaque ni pourquoi elle débute. Les chercheurs pensent qu’une
prédisposition génétique et certains facteurs liés à l'environnement
contribuent au développement du diabète de type 1.
Le diagnostic du diabète de type 1
Seule une prise de sang analysée
en laboratoire permet de déterminer avec certitude l’état de santé. On mesure
la glycémie,
soit le taux de glucose (sucre)
dans le sang.
Les valeurs de référence pour le
diagnostic proposées par Les lignes directrices de pratique clinique 2018 pour
la prévention et le traitement du diabète au Canada de Diabète Canada sont:
Glycémie à jeun
|
7 mmol/L et plus
|
Glycémie 2 heures après
avoir bu un liquide contenant 75 g de glucose
(hyperglycémie provoquée par voie orale) |
11,1 mmol/L et plus
|
Glycémie à tout moment de
la journée
|
11,1 mmol/L et plus
Avec les symptômes classiques
du diabète
|
Parfois, une deuxième prise de
sang est nécessaire afin de confirmer les résultats obtenus.
Dans de rares cas, un dosage des
anticorps marqueurs du diabète de type 1 est fait pour confirmer le type de
diabète.
Le phénomène de la « lune de miel »
On nomme cette période
« lune de miel », car la glycémie est plus facile à contrôler.
Peu de temps après un diagnostic
de diabète de type 1, certaines personnes vivront ce qu’on appelle le phénomène
de la « lune de miel ». Cette période transitoire est marquée par une
diminution importante des besoins en insuline sous forme d’injection. Elle dure
en moyenne de six à neuf mois, mais peut durer jusqu’à deux ans.
Ce phénomène s’explique par la
sécrétion d’une certaine quantité d’insuline par quelques cellules du pancréas
encore saines. Éventuellement, le processus auto-immun propre au diabète de
type 1 conduira à la destruction complète de ces cellules. En l’absence totale
de sécrétion d’insuline, les glycémies seront plus élevées et les doses
d’injection d’insuline devront être augmentées.
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